samedi 8 décembre 2007

Mon facho, ce poète 1er verset

Le départ de Philippe Vardon des Jeunesses identitaires fondées par Philippe Vardon. Un discours de Philippe Vardon, écrit par Philippe Vardon, interprété par Philippe Vardon.



Voici donc venu le temps pour moi de vous dire au revoir. Au revoir simplement, et certainement pas adieu, car j’espère que malgré mon âge grandissant vous m’accueillerez toujours l’été dans vos camps, à la rencontre de nos régions d’Europe et de nos héros éternels. Cela fait cinq ans, et cinq camps, que je dirige les Jeunesses Identitaires. Cinq ans dans notre société où l’instabilité et le refus de l’engagement semblent devenus des règles, ce n’est pas rien. C’est plus long que de nombreux mariages ou bien des amitiés. C’est même désormais la durée d’un mandat de Président de la République ! Mais ne croyez pas pour autant que la lassitude m’ait gagnée. Cinq ans ce ne fut pas assez pour faire tout ce que j’aurais aimé faire avec vous, parmi vous ; ce ne fut pas assez pour vous connaître tous autant que je l’aurais voulu. Mais ces cinq années, en revanche, furent suffisantes pour former une génération de cadres. Car c’est bien la qu’est la véritable vocation de notre mouvement. En partant, je sais que je vous laisse entre de bonnes mains.

Je sais qu’il n’y aura pas de rupture, mais tout au contraire continuité dans la voie que les JI ont tracée depuis leur création à l’issue d’un été orageux. Je vous laisse aussi ce lambda qui frappera désormais nos étendards tout comme nos affiches. Il est le symbole des Spartiates, il est aussi celui que j’ai marqué dans ma peau. Aucun ne peut mieux correspondre à notre jeunesse au cœur de feu, toujours prête à serrer les rangs et combattre en première ligne. Ce soir je vous dis au revoir mais je ne serai jamais loin de vous. Et si vous voyez une grosse ombre à côté de vous dans vos manifs, dans vos tractages ou dans vos meetings, il se pourrait bien qu’il s’agisse de moi…En prenant un nouveau chemin, en m’engageant sur une nouvelle route, je pense aussi à ceux qui – ayant partagé l’engagement et l’idéal de ma jeunesse – s’en sont allés.

Quand je dis qu’ils s’en sont allés je pense à la fois à ceux qui ont rejoint l’autre monde – et je sais qu’ils me regardent – et à ceux qui se sont éloignés de notre combat. J’espère, sans leur en vouloir, qu’ils retrouveront dans le ciel la trace de l’étoile polaire qui guide nos pas.J’espère surtout que sur cette nouvelle route je croiserai des hommes et des femmes comme certains d’entre vous.

Bien plus encore, j’espère ne jamais vous décevoir, et que vous pourrez continuer à dire sans rougir : « Il fut notre chef, il est l’un des nôtres ».

Philippe Vardon.


Houais, on essayera de pas trop rougir en disant "il fut notre chef il fut des notres".
Il a la grosse tête : c'est pas une surprise !

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