dimanche 16 décembre 2007

Le ridicule ne tue pas

Un titre pouvant s'appliquer à toute situation avec identitaires.
Les faits rapportés par http://ademonice.free.fr/index.htm.



C'est une soirée plutôt sympathique qui s'annonçait mardi soir à la salle de concert "Le Volume" à Nice. Un petit pogo par-ci par-là, ça aide quand même bien à se réchauffer en ce mois de décembrrrre.

L'atmosphère devint cependant bien vite pesante et nauséabonde, et ce bien avant que les premiers riffs de basse et roulements de caisse claire ne retentissent. En effet, vers 20h, une vingtaine de membres des jeunesses identitaires, courageusement cagoulés et menés militairement par Philippe Vardon, avait décidé d'empêcher la tenue du concert. Pour celà, ils bloqueront toutes les issues, enfermant de ce fait musiciens et personnel du lieu à l'intérieur - proférant au passage menaces et intimidations.

Lorsque nous arrivons sur place, la police s'est interposée et tout le monde est sur le trottoir. Elle discute donc avec les chefs de la bande de voyous (toujours cagoulés), et les laisse repartir sans interpellation ni contrôle d'identité - mais toujours avec leurs cagoules ! Sans doute la Police Républicaine avait-elle peur qu'ils ne prennent froid. Il parait que le virus de la grippe sera très agressif cette année - mais moins qu'eux tout de même. Il apparait toutefois que le dénommé Vardon a été convoqué par leurs services - affaire à suivre.

Revenant vers nous, les policiers, rappelant fièrement qu'ils ont "réglé le problème de manière républicaine", demandent alors aux responsables des lieux d'arrêter les concerts à 22h (il est alors 21h et trois groupes doivent jouer) et que tout le monde aille alors faire tranquillement dodo - afin, et ce sur un ton très sérieux, "de ne pas faire de provocation inutile". A Nice, le marchand de sable est cagoulé et agressif, il faut le savoir.

Malgré cette ambiance délétère, personne ne décide de quitter le lieu - une sympathique preuve de courage qui fait plaisir à voir - les groupes ayant d'autant plus de tripes à exposer sur scène. A ce propos, il faut vraiment les en remercier, surtout ceux qui, venant de l'extérieur de Nice, découvrent effarés qu'une telle scène puisse se produire en toute impunité. Le public, lui, continue d'affluer, avide de sons distordus et de joie.

C'est donc Passengers and Parasites qui ouvre ce qui sera une vraie fête avec un show court mais bien crust et noise à souhait. La double basse saturée, la voix déchirée de Anne et la cymbale déchiquetée du forgeron local font littéralement fondre les bouchons de cérumen qui n'en demandaient pas tant. Niko fera vite remarquer que l'on peut venir leur faire des bisous pendant qu'ils jouent - un fan du premier rang ne se faisant pas prier viendra lui rouler une pelle pleine d'enthousiasme. Vous pouvez les écouter ici. Pour les novices du genre - ou les fans de Fatal Bazooka - il y a un bouton "stop" à gauche du lecteur, au cas où. Le groupe suivant nous vient de Toulon et est sainement bourré d'énergie. Bökanövsky délivre un emo-hardcore parfaitement maîtrisé qui confirme la qualité de leur CDR-démo. Tout est bien en place et on aurait bien du mal à identifier un maillon faible. Le chanteur donne tout, le guitariste assure, le bassiste est virevoltant et survolté, le batteur frappe fort, vite et juste. Rien à jeter. Eux, on peut les découvrir ici. Le troisième bolide de la soirée se nomme Nagasaki Nightmare et nous vient de Bari. Avec leur nom tiré d'une chanson de CRASS (groupe anarchopunk anglais de la toute fin des années 70), ils entament tout de même ce soir leur 37ème concert depuis début novembre pour 22 pays visités. Un sacré marathon pour un groupe qui n'a sorti qu'un split-EP. Leur site succinct est accessible là. Tour à tour hardcore, crust ou tout simplement punk, leur puissante performance clôturera cette soirée qui se terminera à l'heure prévue et légale de 0h30. Avec le sourire."

D'autres infos sur http://rockinnice.conceptbb.com/actualite-scene-06-prochains-concerts-f1/mardi-11-decvolume-nagasaki-nightmarebokanovskypp-t1040-15.htm





Tactique habituelle : grosses menaces mais aucune action dans l'attente de l'arrivée de la police histoire de se poser en victime de la police de Sarkozy. L'avisé commissaire ne tombe pas dans le panneau. Connaissant les fachos locaux qui n'aiment rien tant que la publicité et le martyr à peu de frais, il fait dégager le fuhrer local et les quelques jeunots qui lui servent de faire-valoir.
Philippe Vardon (le fuhrer local) est viré par un vieux commissaire de police sans résistance...

Fasciste mais pas trop...

Bilan ? A en croire les personnes présentes un très bon concert malgré la petite provocation des petits nazillons locaux.
Personne ne sait aujourd'hui pourquoi ils sont venus, le concert n'étant aucunement axé antifa.
C'est désormais chose faite...


Le mot amusant de la police très très compréhensive vis-à-vis des fachos :

"Ne m'obligez pas à faire des interpellations. Vous voulez quoi ? Que ce soit médiatisé ?"

Mais c'est qu'il a tout compris !



Selon nos sources confidentielles auprès de la police niçoise la sortie des fachos à fait une victime.

Un gobelet en plastique aurait été écrasé par un cagoulé. Ce n'est pas un jeunot qui aurait désobéit aux ordres du Fuhrer dans sa quete de publicité. Juste un accident.


D'après les témoins ils faisaient moins les fiers quand des jeunes de l'Ariane sont venus régler quelques comptes il y a quelques semaines. Mais c'est féru de la médiatisation avaient préféré faire impasse sur cette déculotée : chut.
Le 8 novembre quelques jeunes avaient donné une petite leçon aux identitaires en cassant quelques vitres de leur local et d'une voiture d'un identitaire qui faisait le malin. Penauds c'est la police qui les ont sauvé et puis après arrêt à l'hôpital pour les petits jeunots.

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